La bêta-lecture

La bêta-lecture

Vous avez enfin terminé votre manuscrit !

Félicitations ! Vous pouvez être fier et faire une petite danse de la joie pour célébrer ça ! (Promis, je ne cafterai pas. 🤐)

Le souci c’est que, souvent, même si on est content d’avoir fini un texte, on ne sait pas franchement s’il vaut quelque chose ou non.
La bonne nouvelle, c’est que le premier jet est là pour ça. Votre histoire existe, à présent, reste à la faire lire avant de la retravailler.

La bêta-lecture : pourquoi ?

Il est primordial de faire lire son histoire, parce que, quand on relit son propre texte, il y a un milliard de choses que l’on ne détecte pas ou plus. On l’a tellement lu et relu qu’on n’a plus vraiment de recul, et on a beau essayer de se mettre à la place d’un hypothétique lecteur, en général, on n’y parvient pas.
Et que vous ayez pour projet de vous autoéditer ou d’envoyer votre roman à des maisons d’édition, il est préférable que votre histoire soit suffisamment aboutie, sous peine de recevoir des évaluations et commentaires négatifs, ou des lettres de refus.

C’est là que le bêta-lecteur peut vous être d’une grande aide.
Un bêta-lecteur est un lecteur « test ». Il va lire votre texte avec un œil neuf, une vision extérieure, et comme son cerveau a de grandes les chances de fonctionner différemment du vôtre, il peut repérer beaucoup de choses qui ne vous seraient même pas venues à l’esprit… et qui vous paraîtront pourtant évidentes, une fois qu’il aura mis le doigt dessus. 🙂

La bêta-lecture : par qui ?

Vous devez avoir confiance en votre bêta-lecteur ou en votre bêta-lectrice. Il ou elle n’est pas là pour vous donner une leçon.
Son avis se doit d’être parfaitement neutre, son retour, objectif et bienveillant.

Il doit pouvoir vous dire ce qu’il a aimé, pourquoi, et vous signaler les détails qui ont pu gêner sa lecture. Comme la voix d’un personnage qui ne collerait pas à son caractère, des questions restées sans réponses, une action trop lente / trop rapide… ou encore des points qu’il serait judicieux d’éclaircir.

Vous pouvez bien entendu soumettre votre récit à vos proches, même si ça reste parfois délicat, tant pour eux que pour vous.
Imaginez-vous : quelqu’un vous donne son roman – que dis-je, son bébé ! – à lire. Et une fois le manuscrit refermé, vous trouvez ça… disons pas top. Comment faire ? Quoi dire ? On tergiverse, on cherche ses mots… pour finir souvent par répondre : « C’est pas mal ! Oui, très sympa ! »
On est d’accord que ce n’est pas avec un tel retour que vous pourrez améliorer ce qui cloche. 🙂

Et quand je parle de confiance, je parle également de confidentialité : on ne donne pas à lire au premier venu son texte tout beau tout neuf ! Du moins, pas sans l’avoir déposé/protégé avant. Manquerait plus qu’on vous le pique, ce serait le comble !

Enfin, le bêta-lecteur peut aussi vous aider lorsque vous n’en êtes qu’au début de votre roman*. Cela peut être utile lorsque le doute se pointe, et qu’on ne sait plus si ça vaut la peine de continuer ou non**.

Bref, je pense que vous aurez saisi toute l’importance de faire lire son texte.

Formée à l’écriture de scénarios et de romans, et forte de mon expérience dans l’édition, je vous propose de m’en charger. Si vous souhaitez en parler, n’hésitez pas à m’envoyer un petit mot par mail. 🙂

Enfin, peut-être que vous avez fait lire votre roman, avez reçu des retours constructifs, et malgré ça, vous ne savez pas vraiment quoi en faire ni par où commencer. Dans ce cas, le travail approfondi peut vous aider. Discutons-en ensemble !

* Attention aux petits malins qui n’écrivent pas une ligne mais seraient ravis d’aller piocher dans les idées des autres – Pour rappel : s’il est possible de déposer une œuvre existante, donc un texte écrit, on ne peut protéger une idée.

** Pour ma part, si je n’avais pas donné à lire à quelques personnes les premiers chapitres de ma toute première histoire, et si je n’avais pas reçu de leur part des retours aussi constructifs qu’encourageants, je ne l’aurais probablement jamais terminée… Et elle aurait eu toutes les chances de finir sa vie au fond d’un tiroir plutôt que sur les étagères d’une librairie (et je peux vous dire qu’avant ça, des réécritures et des bêta-lectures, il y en a eu un certain nombre ! 😉 ).